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15 août 2016 1 15 /08 /août /2016 19:26
Puigmal

2910m, deuxième sommet des PO, superbe panorama.

Aucune difficulté technique, hormis des passages d'éboulis aux abords du col et de fortes pentes qui cassent les genoux à la descente (selon l'itinéraire choisi), bâtons de marche très utiles.

Crêtes souvent ventées, ambiance très minérale, sans ombre, deux sources de captage près du départ.

4 heures 30 environ par la boucle la plus courte.

1. La boucle courte (décrite par exemple dans le petit guide de L'Indépendant « 48 balades en pays catalan et audois »)

Dénivelé 1000m, 4h 30 environ. Souvent balisé (jaune et cairns)

Départ du parking les Planes de l'ancienne station de ski, là où la route est barrée. Remonter la vallée puis prendre le chemin à gauche, qui remonte le ruisseau à l'est en direction du col du Petit Puigmal. On a vue sur pratiquement tout l'itinéraire, aussi bien à l'aller qu'au retour

L'approche du col se fait dans des éboulis (sur des sentes plus ou moins claires !).

Névé persistant même en juillet :

Courte crête (est )jusqu'au Petit Puigmal de Sègre (2810), puis longue arête sud sur la frontière franco-espagnole jusqu'au gros dôme qu'est le Puigmal

A la descente, quitter assez tôt la crête par le flanc nord (pour éviter d'être coincé dans des éboulis pentus), puis le sentier très visible descend nord-ouest presque en ligne directe vers la vallée de départ. Du coup, pente forte avec des passages ravinés, glissants et pénibles.

2 Variante à l'aller, hors sentier, qui évite les éboulis du col et passe par un autres sommet : au point 2299, peu avant la source du ruisseau, quitter et monter plein nord jusqu'à l'arête sud-ouest du Puigmal de Llo, qu'on peut contourner par son flanc nord, puis on rejoint soit le col soit le Puigmal de Sègre.

3 Variante à la descente , plutôt que de descendre directement vers la vallée, continuer la crête frontière jusqu'aux installations de ski (Tossa del Pas dels Lladres, puis Pic de Duraneu (2539) et rejoindre par les pistes. Avantage : la descente est en pente plus douce, au prix d'une boucle plus longue (jamais faite, mais on voit très bien l'ensemble du parcours)

(Ces deux variantes sont décrites dans le « 50 plus belles randonnées Languedoc-Roussillon, de Anker-Maubé, éditions Rother)

A droite : itinaire classique (flèche qui monte variante 1). Flèches de gauche, variante 2

A droite : itinaire classique (flèche qui monte variante 1). Flèches de gauche, variante 2

Montée au col. Variante 1 (flèche de gauche) Retour

Montée au col. Variante 1 (flèche de gauche) Retour

Montée au col (flèche verticale) et crête vus depuis le Puigmal

Montée au col (flèche verticale) et crête vus depuis le Puigmal

Névé du col

Névé du col

Le même au printemps (du col au Puigmal)

Le même au printemps (du col au Puigmal)

Au printemps, la "variante "2" (en sens inverse)

Au printemps, la "variante "2" (en sens inverse)

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 18:40
Ultrera (Le château d'ultrera)Ultrera (Le château d'ultrera)

 

Ruines d'un château très ancien (VIIe siècle au moins), belle vue sur la plaine, la mer, la vallée de la Massane.

Courte randonnée mais escarpée, rocheuse. Le château est propriété privée mais on peut monter jusqu'aux ruines.

Une heure et demie de montée si on pousse jusqu'aux vestiges du premier four solaire, construit en 1900 par un savant portugais. Il ne reste que la dalle, le rail en béton qui permettait de le faire tourner. Dénivelée 450m

Accès : entre Sorède et Argelès, prendre une vallée direction Lavall. Stationnement dans un virage, à droite (panneau et poubelles !) cinq ou six places, quelques autres un ou deux virages plus loin.

Nombreux panneaux et balisage jaune, cairns. On monte à droite en quelques minutes jusqu'au hameau de la Pave, passage entre deux villas, église romane du Xe siècle à gauche, on monte tout droit (panneaux), on croise une piste, montée ombragée en forêt . On contourne le massif par le sud, puis sentier en balcon avec vue magnifique. On passe une brèche rocheuse amusante, vue sud-ouest sur Notre-Dame-du-Chateau, lieu de pélerinage .

Arrivés à un replat, on a le choix entre aller à l'est et monter jusqu'aux ruines par un balcon un peu aérien, qui longe parfois la falaise, ou continuer le sentier qui descend légèrement SO jusqu'à ND du château, puis remonter à gauche jusqu'au col et au vestige du four solaire (panneaux explicatifs) (Photo : flèches du haut, château, puis le col à droite) Point de vue remarquable sur la vallée depuis le col :

 

 

 

 

(PS : suite à problème technique avec l'appareil, la plupart des photos étaient ratées)

(Autres accès possibles par la piste qui mène à Notre-Dame -du Château, également empruntée par ceux qui viennent pour faire de l'escalade. Trois sites différents étaient utilisés ce jour-là. Se renseigner pour les conditions d'accès de la piste)

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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 18:19

Le Pech de Bugarach

1230m

Depuis le col du Linas (667m),

Accès par Saint-Paul de-Fenouillet, traverser les gorges de Galamus, étroites et réglementées l'été, en circulation alternée (ou convoi) en raison de la difficulté à se croiser.

Dénivelée 650 m

Balisé en jaune, aucune difficulté mais escarpé, pierreux par moments, quelques passages près d'une forte pente au sommet et un peu avant. Pour l'option d'aller à "La Pique grosse", il ne faut pas avoir le vertige...

Il peut faire très chaud, comme grand vent, et pas de source. Mais la moitié de l'itinéraire est en forêt, ombragé.

Variantes :

Depuis le village de Bugarach, "sentier cathare", voie dite "de la fenêtre" balisée GR36, très escarpée. Si on fait le retour par le col du Linas, la boucle complète fait 800m de dénivelée environ, 13 km, 6h environ.)

Une autre variante hors sentier en descendant la crête sud-est jusqu'au col de Pechines, puis s'orienter au nord jusqu'à rejoindre la route, et retour par la D14. (indiqué sur carte de randonnée IGN du "sentier cathare " au 1/55000, et un randonneur en venait. Itinéraire décrit sur le blog de Ludo :

http://randoludo.blog4ever.com/pech-de-bugarach-par-la-voie-de-la-fenetre

Escale originale aussi avant les gorges de Galamus pour une mise en jambes rapide, ou après pour un petit café, en visitant l'ermitage, véritable nid d'aigle auquel on descend par un escalier raide ou un sentier (selon le parking choisi), lieu de prière dans une grotte-chapelle, troglodyte et dune fraîcheur bienvenue l'été, petit café en terrasse, souvenir, glaces, et vue sur les gorges en contrebas (un sentier y mène mais interdit car éboulis). Très original.

http://www.st-paul66.com/articles-2/2-16-ermitage-saint-antoine-de-galamus/

Départ :

Zone de parking au col du Linas, panneau d'information (entre autres sur la source salée qui a donné lieu à de l'artisanat, et de la contrebande de sel), monter plein sud dix minutes, prendre à droite, on longe la clôture d'un champ, et on redescend environ 50m, avant que le sentier s'oriente à gauche vers la montagne.

Au col de la Pique grosse, on peut (ou pas...) faire le détour à droite pour voir ce pic qui domine le vide comme un tremplin. Mais le sentier vers le sommet part à gauche.

Nombreux espaces herbeux avant le sommet, idéal pour faire un pique-nique (pas loin de soixante personnes ce dimanche-là, en mai, donc l'été ça doit être pas mal fréquenté.

Téléphone portable : SFR est passé du sommet et un peu avant.

Bugarach
Bugarach
Bugarach
Bugarach
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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 19:54

Collioure, le fort Saint-Elme. Qui se visite dès le printemps (payant, quelques salles musée, avec armures, armes, documents)

http://www.fortsaintelme.com/

(Accès automobile possible par Port-Vendres.)

 

Petite balade sympa avec une vue magnifique, sur un sentier qui va de la baie de Collioure au fort en passant par un moulin bien conservé.

Dénivelé 150, une demi-heure de montée, balisée en jaune.

(prolongeable : 300 m et quelques de dénivelé au total,  cf. à la fin)

 

Accès : voie rapide, sortie Collioure, ou Argelès puis route le la côte.

Se garer au parrking de la colline, central, gratuit l'hiver.

On voit déjà le fort (au centre) et le moulin (à gauche) :

SDC12848-2

 

Descendre jusqu'à la baie, suivre la berge puis la route jusqu'au virage, suivre le panneau musée d'art moderne :

SDC12849-3

 

Prendre à gauche (fléchage jaune), on serpente au milieu des oliviers jusqu'au moulin :

SDC12851-2

SDC12852-2

 

Vue générale du circuit :

SDC12855-2

 

Le fort Saint-Elme (152m) qui se visite printemps-été à l'exception de la tour :

SDC12857-2

Du col routier, on voit aussi celui de Port-Vendres, qui fut autrefois stratégique (cité dans un des romans maritimes de Forrester) car contrôlant l'abri naturel que forme la baie de Port-vendres.

 

 

Suggestion pour le retour, histoire de changer, à la fin de la descente, juste avant le moulin (qui est ici à gauche en-dehors du cadre), rester à droite sur la partie cimentée :

SDC12854-2

Traverser la route côtière et chercher cet étroit passage devant un restaurant, des escaliers descendent au bord de l'eau :

SDC12862-2

Ce qui permet de revenir au fil de l'eau par les quais :

SDC12863-2

 

2. Variante plus longue, 300 à 350 m de dénivelé, 1h 30 environ de montée pour aller juqu'au sommet d'un petit massif situé entre celui de la tour de Madeloc et la côte.

(Presque pas d'ombre, soleil ! Et parfois vent fort !)

 

Un peu avant le fort St-Elme, à une bifurcation suivre le sentier à droite, en léger contrebas de la crête, en direction du fortin qui est au sud, le fort Dugommier. (On peut ausis suivre la route goudronnée sur la crête.)

SDC12932-2

Un des rares coins ombragés :

SDC12933-2

Avant le fort Dugommier, passer à gauche sur la route, pour le contourner.  Ca redescend un peu. Arrivés à un virage où débute une piste (sur la photo en bas à gauche), il faudra choisir entre deux itinéraires pour aller au sommet, la piste ou le sentier direct par la crête :

SDC12941-2

Au centre,  c'est le poteau indicateur, qui n'est utile que si on a le plan des différentes randonnées (probablement dépliant à l'office du tourisme ?). Pour prendre la crête, ce n'est pas évident à trouver, il faut aller encore une trentaine de mètres plus loin sur la route, puis à gauche à un petit parking carré :

SDC12949-2

SDC12934-2

Traverser en diagonale ce parking, il y a une flèche jaune au sol juste avant le départ du sentier :

SDC12946-2

Si on choisit la piste, c'est beaucoup plus long, car elle passe d'abord sur le versant sud du massif, avant de faire une boucle et revenir sur ce versant jusqu'à rejoindre le sentier à droite sur la photo :

SDC12951-2

La boucle qui nous ramène au versant nord :

SDC12939-2

Du sommet, on a une large vue au sud sur le massif de la Madeloc :

SDC12943-2

Depuis ce sommet, le sentier de crête se poursuit et resdescend jusqu'au carrefour (col Del Molio) Il est donc possible de ne faire que l'aller de ce circuit, et de se faire récupérer en voiture.

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 20:35

Pic Redoun 2677m

A partir du village de Prats balaguer, par le col Mitja (2367) avec sa forme en arche bien reconnaissable depuis la Cerdagne.

Un sommet "central" doté d'une vaste vue panoramique, entre deux vallées sauvages, la Carança et la Riberole.

 

Trois itinéraires possibles par l'ouest :

Depuis le village de Prats Balaguer :1368m de montée

Au village, bivouac interdit par arrêté préfectoral  (même en voiture de tourisme aménagée pour dormir) en raison de la fréquentation. Dans la journée, quelques places devant l'église (mais pas pour les superstitieux :  en fait c'est surtout devant le cimetière !), une ou deux places devant les ruines du château ( 2e ou 3e virage de la piste) indiqué sur la carte : "Castell".

Depuis le village, deux sentiers possibles, celui qui passe par le flanc est du Coucouroucouil et celui du flanc ouest qui démarre depuis la piste après les ruines du château et passe par la retenue d'eau. Les deux sont bien indiqués sur la carte au 25000e

 

 

Troisième possibilité : faire les cinq kilomètres de mauvaise piste (ça passe en voiture de tourisme, mais c'est mauvais) jusqu'à une retenue d'eau (une dizaine de places sans trop gêner mais c'est interdit devant la retenue d'eau) : 1050m de montée environ. Pour cette variante, voir la randonnée "Pic de l'enfer", ou le site ami.

 

Ces trois itinéraires passent tous par le Collet d'Avall (1996m)

Sentier, puis hors sentier pour la montée finale, aucune difficulté technique. Une source indiquée sur la carte, en plein sentier !

(Depuis ce point d'eau, on peut  même monter au  Redoun directement à vue en remontant un vallon, hors sentier, en serpentant le long d'éboulis)

 

Téléphone : SFR est passé à de nombreux endroits : de la retenue d'eau, du Collet d'Avall, du Col Mitja et du sommet.

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Départ du village : ne pas prendre à gauche la première bifurcation de la piste, prendre à droite le virage en épingle à cheveux, mais peu après le sentier démarre sur notre gauche ( avant les ruines du château). Seul repère (en 2012), un discret poteau orné d'un minuscule fanion bleu...

SDC12814-5

Le même départ vu d'en haut, et le village en arrière-plan :

 

SDC12815-5

 

Ci-dessous, les deux sentiers ouest et est se rejoignent au Collet d'Avall. Où nous avons d'ailleurs fait pile poil la jonction avec le groupe de Ludo (du site ami)  pour faire cette randonné ensemble.

Flèches du haut, de gauche à droite : le Carlit, le grand Péric et le Roc  Blanc.

SDC12818-5

 

Le col Mitja vu du sommet. A droite, la descente vers le refuge de Carança. En face, le Galinas (2624 m), en option, compter 40 mn de montée supplémentaire :

SDC12821-5

 

Au col Mitja, Ludovic, son fils aîné et une amie :

SDC12817-5

Premier névé, pour le plaisir ( la veille de la deuxième chute de neige de l'automne) , après le col Mitja :

SDC12819-5

 

Le sommet (2677) :

SDC12825-5

  Redoun groupe-5

A gauche, en deuxième ligne, les Tres Estelles (les Trois étoiles). Au centre, le Col del Pal. Au loin, le massif du canigou :

SDC12822-5

Vue (très) plongeante sur la vallée et le refuge de Carança (carré). A gauche, vers les gorges, à droite vers le lac, en haut à gauche vers le col del Pal (GR 10), en haut à droite la Coume de Bassibes qui mène au Géant ou à la Dona :

SDC12826-5

 

L'arête entre le Redoun et le Monellet, en passant par le Xemeneia, bien tentante. Au fond à gauche, après les deux névés, le lac de Carança. Malgré le beau temps, il fait maintenant cinq degrés, et ça se gâte : 

SDC12824-5

 

 

- Variante en boucle (2013) : Redoun, ligne de crête, retour par la vallée de l'Orri. 6 à 7 h environ, hors sentier et souvent sur caillasse ou végétation piégeuse en descente, bâtons de marche très utiles...

 

Le but était d'aller jusqu'au Xemeneia (flèche du haut), puis de descendre dans la vallée de l'Orri (Riberole) par un sentier marqué sur les cartes au 25.000e après ce sommet, et qui rejoint nettement en-dessous du refuge de l'Orri.

Mais comme une discussion  sur le forum "Pyréénes Team" (voir un des messages de Nico) dit qu'il y a un passage d'escalade, le but était aussi de voir si c'est faisable par des randonneurs un peu montagnards ou s'il faut le contourner. D'après la discussion, la partie difficile est entre le Xemeneia et le Monellet.

A cause du temps perdu à voir s'il y avait des champigons (très peu) et de la fatigue, j'ai quitté la crête plus tôt que prévu (flèche du bas à droite) :

 

Redoun crête 1-5

Descente (les zigzags ne sont pas contractuels !) :

Redoun crête 2-5

Redoun crête 3-5

Avant de quitter la ligne de crête, il faut quand même admirer la vue sur toute la vallée de la Carança, le lac au fond, le pic de l'Enfer à gauche, et la crête frontière au loin où il y a toujours du monde en cette période (cf. sur le blog, Pic de l'Enfer) :

Redoun crête 5 vallée Carança-5

Voilà ce qui était prévu, le Xemeneia (2593m), puis après l'éperon qui en part à droite, trouver le début du sentier indiqué sur la carte au 25000e. Mais je suis finalement descendu par le vallon appelé Clots de la Llobatera.

 Un petit passage d'escalade est au milieu de la photo, et je ne suis pas allé y jeter un oeil. Quoi qu'il en soit de sa difficulté, on peut aisément le contourner comme indiqué, mais ça rajoute du dénivelé. (Toujours d'après la discussion du forum, la partie Xemeneia-Monellet serait plus facile en montée, dans ce sens-là. Au final, ça ferait quand même une grosse boucle et pas facile ). A revoir une prochaine fois ? 

Redoun crête 4 rochers-5

Redoun crête 6 descente-5

Comme on voit, descendre un peu n'importe où n'est pas vraiment l'idéal.

Redoun crête 7 descente-5

Après quelques passages d'éboulis, on pourra trouver quelques cairns qui aident bien. Mais c'est totalement hors sentier, hormis la fin.

Notre petit jeu de l'été, trouver un renard dans cette photo :

Redoun boucle ombre renard-5

Un indice : il s'est planqué à l'ombre.

Indice n°2 : c'est en haut à gauche.

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 20:32

 

 

Pic de l'Enfer, ou Infern, 2869m,

boucle en 2 jours à partir du village Prats Balaguer.

Environ 1900 m de montée au total (727 + 1200) avec également une distance horizontale assez grande.

Compter 9 à 10 heures pour le deuxième jour (courtes pauses incluses.)

 

Superbe circuit de crête, un des plus beaux de la région, donc décrit dans la plupart des guides sous une des variantes possibles. Une partie de cette crête est commune avec la HRP (Haute randonné pyrénéenne.)

(Voir à la fin pour les variantes et les références.)

 

On y croise trente Espagnols pour un Français, en raison d'une plus grande proximité des véhicules côté Catalogne (Nuria et Ull de Ter), alors que côté français ce secteur est plus éloigné, plus difficile d'accès, à faire au mieux en deux, voire trois jours, ou en rayonnant à partir d'un bivouac, au refuge ou plus haut près des lacs.

 

Niveau : randonneurs expérimentés en montagne (souvent hors sentier, éboulis, blocs, couloir, quelques passages où il faut mettre les mains).

 

Accès : RN 116, Fontpédrouse, prendre direction Prats Balaguer jusqu'au village. A l'entrée du village, rue de l'église à gauche, passer devant l'église isolée : piste avec panneau précisant « en mauvais état » (automne 2012). Au deuxième virage, Laisser à gauche une piste interdite et suivre à droite les 5 km de la piste qui passe devant les ruines d'un château, franchit un passage canadien (anti-vaches) et passe rive gauche à 1420m, puis revient rive droite à 1600. terminus à la retenue d'eau, mais la zone à gauche est interdite. Se garder à droite, une dizaine de places le long du sentier.

5 km de piste, difficile comment ? Ce jour-là, il y avait des 4x4, deux Partner dont le mien, mais aussi une 206 et un combi Volkswagen, et une moto trail. Faisable donc, mais c'est vrai qu'elle est mauvaise, à chacun de voir.

 

Téléphone :

On peut téléphoner de la retenue d'eau en fin de piste, probablement parce qu'on est en vue directe de Pyrénée 2000. Egalement du col Mitja. Pas de téléphone au refuge de Carança, mais les SMS passent d'un peu plus haut (du moins par beau temps). Pas de téléphone du pic de l'Enfer mais les SMS passent là aussi (SFR), pas essayé par mauvais temps !

 

Vue Google earth orientée Nord-sud :

Google earth-5

 

Premier jour : de la retenue d'eau (1640) au refuge de Carança (1830) en passant par le Col Mitja (2367).

 

On peut prendre la piste, tourner à gauche au premier virage (donc ne pas franchir la barrière de la piste qui remonte au sud la vallée de la Riberola vers le refuge de l'Orri):

SDC12718-3

On peut aussi attaquer la pente direct à l'est de la retenue d'eau, on voit très bien la future piste à flanc de montagne qui s'oriente d'abord nord , puis ramène dans l'axe du col Mitja après une épingle à cheveux. Au fond, la vallée du retour le lendemain :

Nota : Je me suis rendu compte une autre fois que c'est plus direct de prendre le GR 10 plutôt que de suivre les lacets de la piste comme je l'ai fait et indiqué ! C'est néanmoins idéal pour avoir une vue dans l'axe d ela vallée. Dès la retenue d'eau, Il fallait continuer quelques minutes de plus au sud-est jusqu'à la cabane d'Aixeques, comme indiqué sur la carte...

SDC12722-4

Le col Mitja :

SDC12724-3

 

Abandonner la piste dans un virage (repérer le cairn sur la piste à notre gauche), et suivre le GR10 qui monte directement, en la croisant plusieurs fois.

 

Collet avec abri de berger, après quoi on a vue directe sur le Col :

SDC12726-2

SDC12728-2

 

Sortie d'eau par tuyau enterré, donc probablement potable (?):

SDC12729-2

 

Le sentier coupera une ou deux fois la piste à nouveau:

SDC12730-2

 

L'étonnant col Mitja, avec sa forme en berceau ou hamac, si reconnaissable de loin depuis la Cerdagne :

SDC12737-2

 

A la descente, le sentier coupe souvent la piste, mais bof, on peut aussi bien suivre la piste.

 

Refuge de Carança, gardé (jusqu'à mi-septembre), 30 places à l'étage en un seul dortoir (superposés 3 par 3). Pas de téléphone, ce qui rend les réservations compliquées, par répondeur et SMS je crois, voir le site. En cas de saturation, ils ont quelques tentes de dépannage à louer. Vaste zone de bivouac autour du refuge et de la rivière, toilettes sèches remarquables que le refuge laisse à disposition des campeurs, dans l'intérêt de ce site très fréquenté, qui cumule GR 10, sortie des gorges et pêcheurs.

Pas de téléphone, mais en remontant dix minutes la piste du col Mitja, les SMS passent (pas vérifié par mauvais temps...)

 

ici, l'âne Fricotin qui semble désirer quelque chose, lui qui trime pour amener la bouffe au refuge (ainsi que l'hélicoptère, seuls moyens de transport jusqu'à cette vallée.) :

SDC12738-2

 

 

Deuxième jour : On attaque le dur !

 

Jusqu'à la crête, le sentier est clair, cairné, et c'est finalement simple même au jugé, mais par brouillard, on doit facilement hésiter avec cette succession de laquets et de replats, et rater les cairns.

Remonter la vallée de la Carança, d'abord en s'éloignant de la rivière, puis en s'en rapprochant lorsque la vallée se resserre et qu'il y pas mal de rochers en face de soi (vers 1900 m).

Passer au-dessus d'une petite cascade (2090 m)

replat marécageux de Planell de la Basse, avec cabane de la Basse

SDC12741-2

 

 

 

L'Etang bleu , rive droite également:

SDC12743-2

 

 

Voilà "le vrai lac" tant attendu, L'Etang, l'Estany ou le lac de Carança : (2264 m)/ On traverse (le déversoir, pas le lac!) pour passer rive gauche (flèche) :

SDC12744-2

 

 

On traverse encore une fois, un laquet plus ou moins à sec.

 

Goulet rocheux, avec un groupe d'Espagnols qui descendent :

SDC12751-2

 

 

On atteint l'Etang noir par son nord-ouest, et c'est là que deux itinéraires se séparent . Pour rejoindre la crête par le Col de la Vaca (ou col de la Carança, 2725), suivre le cairn à droite de l'étang Noir (la flèche qui monte à gauche de la photo), plein sud jusqu'à l'Etang bleu, qui est le dernier lac (confusion possible : sur les cartes espagnoles il s'appelle je crois Estany bleu, comme celui qui est avant Carança).

SDC12754-2

Vu du sommet, on voit globalement le parcours entre le lac Noir et le col de la Vaca (flèche en haut de la photo), en passant par l'étang Bleu. Flèche du bas, le couloir :

SDC12761-2

 

Pour la voie directe vers l'Enfer (le pic, hein..., pas l'autre), on peut indifféremment contourner le lac Noir par la droite ou la gauche, il faut se diriger vers l'est, vers une espèce de muraille qui semble réservée à l'alpinisme ou à la grimpe... 40 minutes depuis le lac Noir. A vrai dire, si je n'avais pas lu cet itinéraire (totalement hors sentier), je n'y aurais jamais pensé. Viser la grosse tache verte au milieu de la paroi - et y chercher le meilleur passage  :

SDC12752-2

Pour y aller, on passe d'abord une cuvette qui peut être à sec, en dérangeant la harde :

SDC12757-2

On vise un couloir d'éboulis, très raide mais sans difficulté (du moins à la montée), sous réserve :

d'avoir déjà fait un couloir pentu,

de savoir deviner le meilleur chemin (en gros c'est zigzaguer là où il y a le plus d'herbe, ce qui forme une tache verte visible de loin)

de faire gaffe aux chutes de pierres si on passe en groupe.

 

Il y a plusieurs itinéraires possibles sur ce ou ces couloirs, qui aboutissent plus ou moins tous au col 2737. Une fois sur la crête, on va à gauche vers l'arête sommitale :

SDC12770-2

 

Au passage, on a vue sur le Géant (2881, flèche de gauche) et le Fresers (2835, flèche de droite). A mon grand étonnement, il y avait pas mal de silhouettes qui gigotaient sur l'arête entre le Fresers et le Pic des Gours, mais ça longe une sorte de falaise et ça doit être un peu craignos pour de la rando... plutôt de l'escalade :

SDC12760-2

 

Voilà, le Pic de l'Enfer, et de nombreux diablotins de passage, vu la météo de ces deux jours, le « grand beau ».

A ce sujet, avec les années, certains deviennent de véritables gourmets, voyageant de château en relai avec le guide des restaus sous le bras, exigeant la qualité ; eh bien, en montagne, c'est pareil : exigeons le beau temps !

SDC12767-2

 

Et c'est parti pour la longue et superbe crête frontière, une boucle magnifique qui évite de redescendre le couloir, très déconseillé à la descente), alternance de pics et de cols, où on mettra les mains une ou deux fois maxi. Le sentier de chèvres passe souvent flanc sud, bien moins abrupt que le flanc nord visible ici :

SDC12774-2

 

On finit par rejoindre le col de la Vaca d'où la descente est possible pour faire une boucle et rentrer par la vallée de Carança. Voir la photo plus haut.

 

On continue la crête jusqu'au Col des Neuf-croix (Nou Creus), facile à reconnaître grâce à … neuf croix. Ce serait différent s'il était situé entre le pic des huit croix et le pic des douze croix, par exemple, mais là non !

De ce col, on a vue sur le village catalan de Nuria. Un sentier part au nord depuis les neuf croix et descend dans la Fosse du Géant :

SDC12778-2

 

 

 

On peut aussi revenir à côté au pic surmonté d'un piolet (pas de photo), continuer plein nord jusqu'à dominer « un formidable à-pic » comme dit mon bouquin, je n'en sais rien je ne suis pas allé voir ! Mais effectivement, on a une large vue dans l'axe de la vallée de Carança :

SDC12780-2

Reprendre sud-ouest pour descendre progressivement la Fosse du Géant:

SDC12775-2

On passe un goulet qui débouche sur une autre fosse. On peut éviter de descendre le fond de la petite dépression en restant sur le flanc gauche pour rejoindre le nord de la crête séparant la vallée de Carança de celle de la Riberola (ou Orri, Prats Balaguer), où se trouve le col  ( c'est la flèche verticale):

SDC12785-2

Toute la descente depuis la crête jusqu'au col :

SDC12787-2

Ce col, c'est le Pas del Porc (2591 m) qui descend à l'ouest dans l'autre vallée. Il y a un balisage jaune.

Mon bouquin indique « couloir raide mais sans difficulté  en absence de neige et d'humidité », mais je dirais plutôt assez sportif (plus que la cheminée du Canigou, à titre de comparaison) et finissant sur des blocs d'éboulis à franchir... Vue depuis l'ouest :

SDC12789-2

Après, le chemin est encore long.

Confluent de ruisseaux 2332 m. On passe rive gauche, chercher progressivement un chemin de plus en plus cairné, mais attention de ne pas rater les changements de rive (3 je crois) avec la fatigue, si on les rate, on est mal :

SDC12791-2

SDC12793-2

 

Après le refuge de l'Orri, la large piste rive rejoint la retenue d'eau :

SDC12794-2

 

 

Variantes :

Sur la même boucle, je me demande s'il n'est pas préférable, plutôt que ce Pas del Porc très raide, si ce n'est pas plus confortable de continuer la crête jusqu'au GR 36 (au nord des Nou Fonts) voire après le pic d'Eyne, même si ça rallonge, mais je n'ai pas la réponse.

 

On peut aussi faire le même circuit dans l'autre sens. La grosse journée sera la première, et le couloir sous l'Enfer devra être descendu, faisable mais délicat.

 

La piste de Prats Balaguer étant mauvaise, sans 4x4, on peut partir à pied de Prats Balaguer par un sentier qui débute au début de la piste peu après l'église, et monte progressivement, mais ça rallonge d'environ une heure à l'aller et au retour, mais il faut retrancher le temps perdu à faire en voiture cette mauvaise piste.

 

Compte-tenu aussi que le sentier de retour dans la vallée de l'Orri (Prats balaguer) passe plusieurs fois sur des blocs d'éboulis, pas facile avec la fatigue et qui ne plaisent pas forcément...je conseillerais finalement l'accès par les gorges de Carança, aller et retour. Ou encore bivouaquer assez haut et faire ce long secteur des crêtes par tronçons, probablement la solution la plus confortable.

 

La boucle décrite ici est certes splendide et par moments peu fréquentée, mais à faire en toute connaissance de cause, et impérativement par beau temps si on ne connaît pas l'itinéraire.

 

Sources :

Une boucle depuis l'Orri, Noufonts et retour par le Pas del Porc est décrite dans « 100 randonnées dans les Pyrénées-Orientales », de Véron, éd. 1990 et probablement dans les suivantes. De même que le pic de l'Enfer depuis Carança.

 

 

La HRP, de Eyne à l'Ull de ter, passe donc au Nou Fonts, au pic des Neuf-Croix, au Pic de la Vache. (mais pas à l'Enfer) (la HRP, éd. du CAF).

 

Le Pic de l'Enfer par Carança est décrit dans la collection Guide rando, « Pyrénées-Orientales »,

de JP Siréjol

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 23:13

 

 

Le tour des crêtes qui entourent la ville frontière Cerbère est décrit en détail dans le bouquin « Côte vermeille, Albères, Vallespir », Chamina édition.

 

Dénivelé : 780m, durée 5h sur ce guide, jusqu'à 7h sur le plan de Cerbère, qui indique 4 circuits fléchés de couleurs différentes, le plus long étant voisin du circuit complet des crêtes.Vue panoramique sur les villes françaises et espagnoles proches.

 

Le plus gros problème d'orientation dans cette boucle, c'est le départ et l'arrivée, c'est-à-dire la traversée de Cerbère, compliquée par la présence de la vaste gare SNCF. Si personne ne connaît le coin, mieux vaut se procurer le plan à l'Office du tourisme (Office du tourisme en face des jardins d'enfant en bord de mer), ou le livre indiqué plus haut, qui donne précisément le nom des rues pour faire la boucle dans le sens anti-horaire.

Stationnement : le bord de mer est petit, payant et limité à 4h. Mieux vaut se garer ailleurs, par exemple au parking de la gare SNCF, ou au hasard dans les rues.

 

Etant donné que je n'en ai fait que la moitié, nous l'appellerons « Le Demi-tour des crêtes de Cerbère » !

Ce qui est techniquement exact puisqu'il s'agit d'une montée depuis la frontière (pile poil) jusqu'à la tour Carroig (670m), sommet du circuit des crêtes, suivie d'un demi-tour et du retour par le même sentier.

Dénivelé : 500m et quelques, 3h aller-retour.

Même l'été, ça peut être venté...

 

La partie décrite est l'arête sud, en trait continu (blanc, les bouts jaunes aux extrémités marquant la frontière) sur l'image Google Earth. Les pointillés au nord indiquent le tour complet. Les pointillés au centre indiquent très vaguement certains des autres sentiers possibles (pour ceux-là, voir le dépliant de l'Office du tourisme.)

 

Googgle

  SDC12684-6

 

Accès : dépasser Cerbère, monter la route qui passe devant le Cap Cerbère, se garer aux alentours du col des Balises (165m).

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Suivre la piste flanc sud qui serpente côté espagnol, remonter assez vite sur la crête frontière au premier embranchement.

Ou prendre la crête frontière dès le départ, au début au pif, puis indiquée par une succession de poteaux. Tout près du mémorial de la « Retirada », photos de l'arrivée par ce lieu des réfugiés de la guerre d'Espagne.

 

Aucun problème d'orientation : préférer la crête (marquage jaune) plutôt que la piste :

SDC12703-5

 

De même avant la montée finale, prendre à gauche derrière la barrière espagnole, plutôt que la piste au nord :

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A noter qu'on passe près d'un petit dolmen (signalé).

L'ascension se fait sur un sentier assez caillouteux, ambiance montagne renforcée par le final sur un sentier escarpé, qui fait des lacets pour grimper jusqu'à la tour. Marqué par quelques cairns.

(Dans l'autre sens du circuit des crêtes, par le nord, l'arrivée est plus progressive.)

 

SDC12692-5

L'autre côté de la boucle (nord) :

SDC12698-5

 

 

Bibliographie sans aucun rapport : les randonneurs ne regretteront pas la lecture du dernier bouquin de Bill Bryson, écrivain voyageur natif des USA, dont les chroniques (USA, GB, Australie, vulgarisation scientifique) sont aussi pertinentes que drôles, qui s'est brusquement lancé dans une randonnée démesurée, le sentier des Appalaches, 3500 km. Ses péripéties rappelleront des souvenirs à beaucoup...

 

Plus près de chez nous, pour 3€ il est dommage de se priver du guide édité par l'indépendant et la région Languedoc-Roussillon, « 48 balades en pays catalan et audois », riche, précis et bien illustré. Bravo les gars !

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 17:39

 

Le pic du Géant (2881m) est appelé Bastiments par les Espagnols.

Son accès est plus facile (en distance) depuis la station de l'Ull de ter, de l'autre côté de la frontière (boucle Ull de ter, Géant, Dona, 5h, 900m de montée).

 

Nous le décrirons depuis Thuès-entre-valls (850m)

Beau circuit de crêtes, durant lequel on longe presque toute la journée des torrents, à faire en trois jours : 2100m de montée, 2000 de descente au total. Portions hors sentier.

Possible en deux jours mais plus agréable en trois, ce qui permet de prendre son temps et de couper les 2000m de descente...

"Vue" orientée sud, carré central = refuge, flèche du bas à gauche = arrivée par les gorges, flèche verticale = Géant, carré en haut à droite = secteur étang de Caranca

Google.jpg

Le circuit, vu du col Mitja un autre jour :

SDC12734-2

 

Premier jour : les célèbres et impressionnantes gorges de Carança,

Le plan des gorges mis gratuitement à disposition au café du parking peut être utile : c'est un schéma plutôt qu'un plan, mais il montre bien les différents secteurs des gorges et les temps intermédiaires.

C'est un sentier difficile, passant au bord de pentes fortes, parfois de falaises, avec une dizaine d'échelles et de passerelles métalliques (sans garde-fou mais avec main courante) et deux ponts de singe (mobiles). Donc déconseillé aux gens souffrant de vertige, et aux enfants jeunes ou peu aguerris. Vaste parking payant, café, eau, toilettes.

 

Jusqu'au refuge du ras de Carança, 1000m de dénivelé environ, prévoir 4 à 5h en raison du terrain particulier.

Voir description sur l'autre article :

 

Refuge (1931) gardé en saison , gite et couvert. Il n'a pas de liaison téléphonique fixe, et les portables ne passent pas dans cette vallée sauvage et isolée, ce qui complique la gestion des réservations (30 places).

Sur cette photo, prise depuis la piste qui descend du col Mitja, le refuge est dans le carré, la flèche indique le retour par Mitjana le lendemain :

SDC12638-5

 

Au mieux, on peut envoyer un SMS en montant dix minutes sur le sentier qui vient du col Mitja (SFR), mais c'était par beau temps : impossible de savoir si ça passe tout le temps.

Toilettes sèches (remarquable invention) à l'extérieur, laissées à la libre disposition des campeurs par les gérants du refuge, pour garder impeccable ce site très fréquenté :

Troupeau de vaches (attention aux taureaux et aux vaches avec leurs petits), et nombreuses marmottes non loin du refuge qui sortent le soir ou le matin :

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Source 100m avant le refuge à la montée, sur la droite du sentier (panneau).

 

Deuxième jour  :

traverser le torrent au sud du refuge, petit pont, par le GR 10 qui va au Col del Pal, montée caillouteuse, puis abandonner le GR10 pour s'engager dans la vallée, sur le Pla de Bassibès (1935). Remonter cette superbe vallée très verte, la Coume de Bassibes, souvent rive droite, par des portions de sentiers, quelques cairns.

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La vallée s'élargit. On passe à gauche du pic visible de loin. A 2470 on s'orientera sud-ouest :

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On vient de la gauche de la photo,  la Coma bassibes. On laissera à main gauche le sentier horizontal qui vient du pic de la Dona et du col du Géant (flèche de droite). On laissera à droite une cuvette avec le lac de bassibes (voir deux photos plus loin, 2608m),   pour rejoindre à vue la crête frontière, puis grimper la raide montée finale vers le Géant : 

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le lac Bassibes qu'on doit laisser à sa droite à la montée (vu du sommet), et la vallée d'où on vient :

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Le Géant est une longue crête rocailleuse avec deux éminences marquées d' une croix et d'une borne en béton.

A noter que le téléphone est passé depuis l'extrémité ouest de la crête (SFR, par beau temps).(flèche verticale = Dona):

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Retour par la vallée Coma Mitjana, très peu fréquentée

Mais je ne suis pas sûr d'avoir pris le meilleur chemin : poursuivre la crête à l'ouest  par une descente au milieu des rochers, marquée par des cairns, jusqu'au col, mais ensuite on longe ou on traverse les éboulis, ce qui n'est pas recommandé...

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Descente marquée par une sente rocheuse pas commode :

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Peut-être vaut-il mieux  d'abord descendre au nord depuis le Géant ? A vérifier. Dans les deux cas, il faut rejoindre l'étang de la Coma Mitjana (qu'on voit trois photos plus haut)

 

Grand merci à ceux qui ont balisé de gros cairns cette vallée, car elle présente un amoncellement dantesque d'énormes blocs qui, à un endroit, barrent entièrement la vallée ! Sans ces gros cairns, il faudrait la journée pour trouver un passage dans ce bazar rocheux . (On peut d'ailleurs partout entretenir au passage les cairns, à condition d'être sûrs d'être sur le bon chemin ! )

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Forêt, puis Cabane Matutano :

SDC12682-5

 

 

Peu après, il faut emprunter un sentier rive droite qui va progressivement s'orienter à nord-est et rejoindre notre point de départ sur le GR10. Mais je n'ai pas bien compris à quel moment il faut attraper ce sentier :

SDC12683-5

 

Il n'est pas interdit de faire une pause au refuge, avant d'attaquer la descente des gorges si on le fait en deux jours...

 

Troisième jour :

descente des gorges – qui d'ailleurs ne font pas que descendre... Environ 3 heures.

Après toutes les passerelles, un poteau rive droite indique le carrefour où l'on peut opter pour la corniche de la rive gauche, avec ses passages en bord de falaise (main-courante). Pour l'éviter, rester rive droite.

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 00:17

  Randonnée de deux jours, avec nuit au refuge des Cortalets.

Dénivellé 1800m. (1200 le premier jour, 600 le deuxième, puis 1800 de descente)

(donc faisable dans la journée par les très sportifs, mais là n'est pas le propos)

Moins fréquenté que d'autres, c'est pourtant un accès assez naturel au Canigou, avec une route qui va loin dans le massif, avant le sentier.

 

1. Quelques généralités sur les randos vers le pic du Canigou (2784m) : massif plus vaste qu'il y paraît, donc de nombreux itinéraires et variantes possibles :

- Le Canigou rapido-fissa-presto, en une journée à peine, avec montée en 4x4 depuis Prades (renseignements à l'Office du tourisme de Prades), parfois proposé depuis les campings ou les Offices du tourisme de la côte ! Les 4x4 nous montent par la piste jusqu'au refuge des Cortalets (2150m), après quoi il reste 1h45 à 2h de montée (600m).

Facile l'été, même pour les enfants, mais ça reste de la haute-montagne, donc prévoir le vent, le soleil, le manque d'eau. la dernière demi-heure peut être délicate pour les plus jeunes, à cause de lacets sur une forte pente.

Cette solution rapidos peut être décriée, mais elle permet à des centaines de personnes de découvrir ce massif si connu. Les projets de développement (petit train) sont restés des projets, et le massif demeure finalement bien protégé, mais ultra-fréquenté l'été. Parfois une véritable procession, donc mieux vaut partir tôt

- On peut théoriquement monter en voiture particulière les 21km de piste jusqu'à 10mn à pied du refuge (sauf deux ou trois jours par été), mais comme la piste est de moins en moins entretenue, il y aura de moins en moins de VP (à moins de louer un 4x4).

- Autre solution d'une journée : depuis le refuge de Marialles, mais là c'est une grosse journée (1400m, 8h, cf.), avec un passage final (dit "la cheminée") qui ne convient pas à tout le monde, et attention aux cailloux quand il  y a beaucoup de monde.

- Les itinéraires de deux jours (voire plus) sont nombreux, avec nuit en refuge gardé ou dans les gites, et ce sont à mon avis les plus adaptés et les plus agréables.

A noter que le balisage (poteaux, panneaux) a été récemment refait.

 

 

Revenons donc au Canigou par Los Masos.

Accès : route de Prades, tourner à gauche à hauteur du lac de Vinça, les gorges direction Valmanya, puis le hameau Los Masos de Valmanya,

Vue depuis le nord :

Canigou Los Masos Google earth-2

  Une vingtaine de voitures doivent pouvoir s'y garer sur l'espace aménagé devant le torrent :

SDC12566-5

On attaque la bonne, rude ou terrible montée selon l'âge et la forme... dans la superbe forêt de hêtres puis de pins (bois de Patriques) :

SDC12624-2

1h40 on rejoint brusquement la piste après avoir passé la crête. on a vue en contrebas sur un gite d'étape non gardé. Rester sur la crête et continuer (on coupe ainsi le virage de la piste)

2h on atteint Prat Cabrera, 1739m, un véritable carrefour aussi bien signalé qu'en ville ! C'est la jonction avec le GR10 dont j'ai indiqué le trajet horizontal approximatif ( en fait il descend pas mal à certains endroits) depuis le Col de la Cirère, tronçon qu'on appelle le Balcon du canigou :

SDC12576-5

Depuis ce carrefour, on peut choisir d'aller aux Cortalets par la piste (conseillé l'hiver) ou par le haut, conseillé l'été;

On choisit le haut, ça monte encore avant de tourner à droite puis de suivre à peu près la courbe de niveau

Le sentier n'est pas toujours évident sur cette variante, mais c'est le jeu. si on tombe sur un abreuvoir, c'est bon.

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Première vue sur le refuge des Cortalets (cercle en haut) en compagnie de deux autres randonneurs :

SDC12585-5

C'est aussi sur cette variante que se trouvent les débris de l'accident aérien de 1961 :

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Plusieurs névés à passer (mi-mai 2012, neige molle, possible sans équipement, avec prudence). c'était avant la chute de neige de la fin mai.

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Les Cortalets, quelques jours après l'ouverture :

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Le Canigou depuis la terrasse du refuge :

SDC12594-5

Devant le refuge, il y a possibilité de faire un petit circuit commenté par des panneaux de découverte du cirque et du milieu naturel, 1h30 (lac, ruisseaux, végétation, insectes) (flèche = Canigou, pas le petit circuit !) :

SDC12613-5

Le lendemain, ascension du Canigou, très bien balisée, hyper-fréquentée l'été. Le refuge vu du sentier :

SDC12598-5

Lorsque l'arête est déneigée par la fonte, et que la neige des névés est molle, l'asecnsion est possible au printemps sans crampons ni piolet, en restant sur la roche, mais par moments ça ressemble plus à de l'escalade facile qu'à de la randonnée. On ne longe aucune paroi verticale, mais à éviter si on a le vertige. C'est plus adapté en crampons car on y va plus directement :

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L'été, le sentier fait des lacets sur le flanc nord durant la dernière demi-heure, qui est ici visible enneigé :

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mais là il faut suivre la crête :

SDC12607-3.jpg

Le barbet depuis la table d'orientation :

SDC12601-5

En arrière-plan, l'arête qui mène au Très vents :

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Le sentier qui vient de Mariailles est presque totalement déneigé, y compris "la cheminée", en raison de l'exposition sud :

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Retour par la piste, sous le refuge des Cortalets, histoire de faire une boucle :

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Quand je vous disais que c'est bien balisé !

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 18:38

Sommet à 500m et quelques, chapelle en contrebas.

Petite randonnée, mais vue panoramique sur la plaine du Roussillon et la vallée de la Têt, remarquable par beau temps.

Deux accès : 200m de dénivelé par Camelas, 120 par le sud.

Vu le temps orageux, il manquera les photos du sommet...

Coin très prisé des VTT et des coureurs à cause des nombreuses pistes.

 

1. Par Castelnou (site remarquable, très visité, restaurants, parking, balades à dos de mulet)

 

Traverser Castelnou vers le haut (direction Fontcouverte)

A dix minutes en voiture, piste carrossable à droite au nord, réservée aux riverains.

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Arrivés à un col (replat), carrefour de pistes, prendre celle de gauche qui gravit le massif par l'ouest.

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Dénivelé environ 120m

 

2. Par Camelas

Dénivelé environ 200m

On voit le massif depuis la route de Thuir.

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Petit village, se garer au vaste parking aménagé à l'entrée (sens unique)

Traverser le village à pied, piste en haut à droite, réservée aux riverains et secours, et peu de place pour stationner (une ou deux grand max mais on gêne le demi-tour : on voit l'avant du véhicule... mais nous n'y sommes pas restés !).

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