Le blog de Piter

Pic de Mortiers, 2605m, itinéraire facile, balisé à l'aller si on suit la piste sud.

Depuis la splendide vallée du Galbe. Plusieurs boucles possibles.

Dénivelé 1000m si on choisit le retour au plus court, 1100m en cas de retour par le col de Terrers.

Environ 5 heures, 6 avec les options.

Le portable passe du sommet (SFR) mais pas de la vallée.

Accès :

On quitte la départementale un peu au sud de Puyvalador, direction Espousouille. On traverse Espousouille (charmant petit village comprenant 1 ou 2 gites ruraux), accès au parking terminal possible par deux pistes, rive droite et rive gauche du Galbe, toutes deux mauvaises !
La rive gauche est plus courte, pas trop mauvaise, mais le problème vient d’une petite montée très très mauvaise, genre 4x4, qu’on peut passer avec un utilitaire ou peut-être un véhicule de tourisme, mais ça craint, aussi certains s’arrêtent juste au pied de cette montée ravinée, ce qui rallonge de 20 mn environ (aller).
La rive droite (passer devant la mairie) est plus longue du fait de la forme de la vallée et de son altitude légèrement supérieure, elle est également mauvaise mais ne comporte pas cet obstacle très très mauvais.
Les deux pistes se rejoignent avant un passage en pontet « anti-vaches » peu avant le parking terminal, aménagé en aire de pique-nique.
Difficile de conseiller donc, c’est au choix.

La rive gauche :

On peut s'arrêter avant la côte en très mauvais état (5 ou 6 places) :

On peut aussi franchir la côte, et la piste redevient ensuite carrossable jusqu'au parking terminal (1680m),

La piste de la rive droite rejoint la rive gauche juste avant une barrière à vaches :

Le parking terminal  est équipé de tables en bois et d'emplacement pour feux de camp.

Le balisage rouge et jaune sera présent jusqu'au plateau des Camporells :

Abri de La Jaceta (à ne pas confondre avec La Jaca de la Llosa), peu avant le parking :

Arrivée au parking terminal :

Puis on continue à pied, on est quand même venus pour ça... :

Aller à gauche en laissant à droite la forte pente d'une piste forestière :

A 20mn du parking terminal, abri de la Jaça de la Llosa, à droite (1755m), on continue la piste rive gauche.

Je ne sais pas vous, mais je n'ai jamais vu un cairn aussi gros :

On longe le torrent par moments :

On franchit le torrent sur un petit pont :

La balustrade visibe en haut à gauche protège une stèle en mémoire de deux gendarmes emportés par une avalanche. Une sente y conduit, un peu à gauche du sentier :

Vue depuis cet emplacement :

Vue dégagée sur le pic de Terrers (à gauche) et la direction de la Porteille d'orlu (flèche de droite). Nous, on ira vers la gauche (sud) :

Au même endroit qu'à la photo précédente, après une heure environ depuis le départ, bifurcation qui va à droite aux Bassettes et à la Porteille d'Orlu (flèche verticale), et à gauche vers le plateau des camporells, par un sentier bien marqué et balisé en rouge et jaune.

Nous, on va à gauche (sud), en suivant le sentier balisé rouge et jaune :

1h environ, on laisse les Bassettes (herbages humides, "mouillères") au nord et en contrebas :

Vers 1h30 de marche, replat herbeux "mouillère", où confluent deux ruisseaux. Celui de droite vient de Peira escrita, les Pierres écrites. Suivre à gauche la piste balisée qui s'oriente plein sud :

Montée raide vers le plateau des Camporells. En se retournant au nord, on voit le pic Boxouillade (flèche de gauche) et plus loin au nord, le Roc Blanc (flèche de droite) :

On débouche sur le plateau des camporells (lac et refuge à 1 km et quelques). Vue en se retournant :

On quitte de suite la piste du refuge pour se diriger plein ouest vers le Pic  Mortiers, qu'on voit. Mais cette partie doit être moins évidente par temps de brouillard, car le sentier est peu marqué :

On serpente, quelques cairns :

Vue sur le lac des Camporells au bord duquel se trouve le refuge :

Col peu marqué, puis obliquer au nord, pente douce jusqu'au pic Mortiers (2605m) :

Première vue au loin sur la réserve nationale d'Orlu :

A mon avis, ce type n'est pas un vrai berger, malgré les authentiques chiens de berger :

Les Camporells au loin, et la direction générale suivie depuis qu'on a débouché sur le plateau par le nord :

Les pics Peric :

Au retour, deux options :

1. Direct : retour par les Pierres écrites (Peira Escrita). A vue, trouver le sentier qui descend au nord de l'Etang du diable, puis on rejoint le replat herbeux (mouillère)  traversé à l'aller.

2. Boucle plus longue : suivre la crête au nord-est vers le Puig Terrers (2540m) :

Point bas à 2501m avec vue en contrebas sur l'Etang du diable, peut-être appelé ainsi parce que les éboulis de la cuvette empêchent de s'en approcher, ou parce qu'aucun ruisseau n'est à son origine :

La crête suivie, vue en se retournant :

Moutons en pleine sieste :

Continuer et descendre la crête au nord-est jusqu'au vaste Col de Terrers (2407) :

Variante ou plutôt option supplémentaire (environ 100m) : du col de Terrers, on peut continuer au nord et faire l'ascension de l'arête jusqu'au point indéterminé (pic sans nom ?) où on est bloqués ! Arête où le sentier se devine bien, avec quelques rares cairns, mais étroite, déconseillée aux randonneurs ayant le vertige :

C'est un cul-de-sac tout simplement parce que, pour ceux qui voudraient rejoindre la Porteille d'Orlu, ca devient de l'alpinisme. Voilà d'ailleurs à quoi  ressemble le pic sud vu de l'autre côté,  depuis la Porteille d'Orlu. La flèche indique approximativement la fin de la sente qui grimpe sur l'arête sud :

Donc demi-tour jusqu'au Col de terrers (2407). descente du vallon, plusieurs chemins possibles, suivre en gros vers l'ouest, on rejoint le sentier après les Bassettes.

Variante-option (100m de plus) : gagner la Porteille d'Orlu à partir du Col de Terrers

Par beau temps, on trouvera son passage hors sentier (flèche) en direction du lac de la Porteille d'Orlu : tout l'itinéraire est visible. mais on rejoint le sentier avant d'arriver au grand lac, on le laisse à droite, et on va au nord-ouest vers un petit lac :

A noter que les moutons connaissent un raccourci plus performant, qui passe sur une corniche herbeuse à flanc de paroi, visible quand le névé a fondu (photo plus tardive, fin août) :

Souvent névé à traverser, mais sur les éboulis, ou alors passer au nord du petit lac :

Vue magnifique sur l'Ariège. Nombreux rapaces au col.

Retour.

On peut finir par une curiosité locale, le mur des marmottes, à gauche quelques centaines de mètres à la sortie d'Espousouilles (donc avant le village en arrivant le matin). Se garer au bord de la route, et attendre avec des jumelles : de nombreuses marrmottes habitent là et profitent de la chameur accumulée par les pierres, et assurent le spectacle.

Autre particularité : on croise de plus en plus de familles (3 en une journée) qui randonnent avec un âne de location, un animal fiable qui peut porter sans problème deux gros sac à dos :

Plusieurs circuits qui ont une partie commune.

1. Un circuit de crêtes tout autour du cirque de haute montagne de la vallée de Llo (gorges du Segre)

Spectaculaire, long (8 à 9 heures), dénivelé environ 1500m. Portions hors sentier. Pas de difficulté techniques. Passages de pierraille. Le retour étant prévu exactement en face, par la forêt à l'ouest, réalisant un grand cercle en altitude :

La flèche brisée du milieu indique un autre tinéraire, direct vers le col de Finestrelles ; puis, successivement, Le Puigmal de Sègre, le Petit Puigmlal de Sègre, le Puigmal de Llo, et le Puig de Coma Dolça :

La piste des gorges du Segre est en général barrée à 1600m. Choisir un peu plus loin un accès hors sentier à la crête est.
Par exemple, par le sentier de l'eau, puis en suivant un des deux éperons herbeux où on peut suivre des sentiers de chèvres, alternant avec des passages hors-sentiers. Le chemin est plus évident une fois la crête atteinte.

Photo : la fin de la boucle et le départ :
Repérer le chemin de l'eau (canal d'irrigation) de l'autre côté de la piste, rive droite :


Même point de départ (la piste), vu depuis le sentier de chèvres au-dessus du canal d'irrigation :
Le flanc à grimper plein est, vu depuis la crête :
Durant l'ascencion, vue sur l'entrée des gorges de Llo (gorges du Sègre) :
Une fois sur la crête (Serra dels Clots), la direction est claire :
Un hélico à l'entraînement pour se poser en altitude :
Quand on atteint la crête, vue splendide sur le Cambre d'Ase (Cambra d'ase) et la vallée d'Eyne :

Au printemps, ou ici fin octobre après un redoux, il y a un peu de neige :
Le plateau Camp del Parones (rester au milieu dans le creux, c'est plus court) :
La flèche de droite indique le col de Finestrelles, qu'on atteindra en contournant par le flanc sud la barre rocheuse visible à sa gauche :
Au printemps et en automne, possibles névés, sans danger si la neige est molle (temps chaud), et randonneurs expérimentés, ou accompagnés :
On est en Espagne ! On se dirige vers le Col de Finestrelles par le flanc sud, sentier bien marqué :
Première vue sur le village espagnol de Núria. En contrebas, une harde d'isards :
Les mêmes, pas farouches :
Descente vers le col de Finestrelles :
Même descente, vue depuis le col :

  Côté nord, arrivée du sentier direct depuis la vallée de Llo, ou sentier Núria - Err, qui ont ce tronçon en commun :
Vue sur toute la vallée de Llo (Sègre) avec à droite l'ascension du départ, à gauche la fin de la boucle par l'ouest :
le sentier grimpe un peu au sud de la crête :
Puigmal de Sègre (vue sur Font-romeu et Pyrénées 2000) :
Vue sur le Puigmal (2910m) mais on ira pas cette fois-ci :
On quitte cette direction pour descendre la crête qui va au nord-ouest, vers Puigmal de LLo :

Ce qui n'empêche pas d'admirer la vue ouest sur la vallée d'Err et la station de ski du Puigmal :
(les flèches décrivent un autre circuit, voir plus loin)Puigmal de Llo ((2767m), on peut feinter le sommet :
Descente vers le Puig de Coma Dolça :
A un moment ou un autre, penser à s'orienter presque plein nord (sinon on se dirigera vers la vallée d'Err) , normalement ce sera indiqué par des cairns :
Pour finir au plus court, il faut soit viser la piste dont on distingue un virage (flèche verticale), soit couper par la forêt en direction de la vallée (flèche à droite), et ce n'est pas toujours évident... C'est l'occasion ou jamais de sortir sa boussole:
Pourquoi ? Parce que ce sentier relie en fait Núria et Err, donc si on le suit, on ne rejoint pas la vallée de Llo !
Ici on distingue justement cette liaison Núria-Err, en direction du col de Finestrelles :
Vue sur le début de l'itinéraire, le flanc est de la vallée de Llo et la crête suivie le matin :
Refuge de La Culasse, au bout (sud) de la vallée de Llo :

2. Col de Finestrelles direct :

 Suivre la piste des gorges de Llo (Sègre) jusqu'au refuge de La Culasse, qu'on laissera à gauche, pour suivre un sentier sud-est dans les pins :
Col de Finestrelles vu depuis le sentier Núria-Err :


3. Puigmal (Puigmal d'Err), 2910m, 2e sommet des Pyrénées-Orientales, facile, en boucle depuis la station d'Err-Puigmal, 5 heures.
Pour l'instant, je n'ai fait qu'une portion de cet itinéraire qui, si j'ai bien compris, suit ce parcours :

L'arête qui relie le Puigmal au Petit Puigmal de Sègre :
Contrairement au premeir circuit décrit, cette fois, depuis le Puigmal de LLo, on descend la croupe au sud-ouest :
Plus de détails ultérieurement !

Divers accès possibles :
- Par le lac des Bouillouses.
- Par Formiguères, le télésiège (lété), ou la piste qui est autorisée presque jusqu'en haut du télésiège, puis sentier et piste qui surplombe et retombe sur le lac des Camporeils et le refuge.

Si l'on est avec des gens qui craignent les passages délicats, en forte pente et dans les éboulis, les pierriers, mieux vaut faire simplement le petit Peric, par le vallon, ou par son arête sud. Les autres itinéraires comportent des passages pénibles.

Pour changer un peu de ces itinéraires très connus, en voici un qui forme une sorte de boucle en huit (pourquoi toujours des allers et retours ?), assez longue (8 à 10 h) (voir le n°3)
En fait, dans ce secteur, on peut varier à sa guise les itinéraires.
Le téléphone portable (SFR) passe depuis les sommets, et depuis le bord du plateau des Camporells.

1. Vue des deux pics Peric depuis les Bouillouses :

Vous aurez deviné que le grand Peric est celui de gauche (ouest) !

2. Par Formiguères
pas de photos pour l'instant, sinon depuis le sommet :

La petite flèche de droite étant un raccourci déconseillé aux enfants jeunes, car au bord d'une forte pente. La flèche du bas indique le refuge des Camporells.

3. Par le lac d'Aude :

Laisser le véhicule environ un kilomètre avant le barrage des Bouillouses, soit presque au bout de la petite route. Le départ du sentier est maintenant balisé :

On tombe de temps en temps sur une barrière électrique destinée aux vaches, avec une poignée en caoutchou destinée aux humains... :
Le lac d'Aude :

Puis se diriger au nord-ouest vers le col. Il y a plusieurs sentiers de vache qui se dirigent tous plus ou moins de l'autre côté.
Splendide panorama après le très large col qui sépare les deux secteurs. Le lac des Bouillouses. A l'extrême-gauche, le Carlit, à droite : la vallée (Coma de la Grava) qui vient du col Porteille de la Grava, et du lac Lanoux :
Nous, on va presque plein nord vers les Peric :
Après avoir fait la jonction avec le sentier venant des Bouillouses, on tombe sur la Balmette :
Après une forte pente, on accède au plateau des Camporells
On a vue sur le massif qui vient de Formiguères, itinéraire très fréquenté l'été :
Mais nous on quitte le plateau pour se diriger au pifomètre (hors sentier) vers le vallon entre les Peric :
Rejoindre le sentier balisé dans le vallon entre les Peric :
Destination, par des lacets qui serpentent au nord, le col entre les Peric :
Le col (2608m) ! A sa droite (est), le petit Peric, et on aperçoit le lac et le refuge des camporells :
A sa gauche, l'arête vers le grand Peric (quelques passages délicats dans les éboulis, bien repérer le balisage par des cairns) :

De loin on voit mieux pourquoi l'arête peut être délicate (vue depuis le Petit Péric) :

Et voilà le sommet, vue exceptionnelle en octobre, hors de la fournaise de l'été où l'air chaud diminue la visibilité, ici vers le nord-ouest :
Ici, vers l'est, le petit Peric et les Camporells. Au fond, la vallée d eFormiguères et de Puyvalador :
Vers le sud, le lac des Bouillouses :
Ici, au sud-ouest, le célèbre Carlit (sommet des Pyrénées-orientales, 2921m), le plateau Tossal Colomer, et la vallée de la Têt, qui vient de Porteille de la Grava, et avant du lac Lanoux :
Ici, à l'ouest, lac glaciaire et Puig de la Cometa :
Allez, on redescend.  Vers l'est, le col entre les Peric, le petit Peric et les Camporells :
Une fois passé le col, le sentier passe parfois au flanc nord (photo face au grand Peric)

Depuis le petit Peric, vue plein sud sur les Bouillouses et la pente douce du petit Peric, qui est aussi un itinéraire de retour possible :
Petit Peric, au fond le lac de Matemale :
Le secteur nord (moins fréquenté) du site classé des Camporells :
Descente (plongeante !) le long de l'arête nord du petit Peric, dans les éboulis, en lisière du flanc nord, délicate et pénible :
Un lagopède (sauf erreur) :

Deux isards :

Vu d'en bas, on comprend mieux pourquoi la descente du petit Peric est casse-gueule :
(Le Grand Peric est celui de droite)

Le refuge des Camporells, gardé presque à l'année (sauf novembre, décembre, à vérifier), couchages, hyper-fréquenté l'été :
En quittant le plateau des camporells en direction du sud-ouest, donc en croisant notre itinéraire de l'aller, on peut se diriger vers l'étang de la LLose. Les tourbières manquent d'eau :

Et l'étang de l'Esparver, sauf erreur, car dans ce secteur, les vallons se ressemblent ! Mais avec le repère des Peric, on sait à peu près où on est :Après avoir rejoint le sentier qui vient des bouillouses, on retombera sur le sentier qui retourne au lac d'Aude, mais j'ai oublié de photographier les panneaux indicateurs...

4. Autre option :
Retourner au lac des Bouillouses. ici, le pont sur la Têt :
Les Bouillouses :
Ne me demandez pas ce que font ces deux cheveaux sur ce monticule. Après tout, ils ont eux aussi le droit de se promener !
Le barrage des Bouillouses :
Mais il nous reste encore un kilomètre de route goudrionnée à faire jusqu'au départ du lac d'Aude... à moins de faire du stop !

Plus haut sommet des Pyrénées-Orientales (2921m), randonnée phare de la région, avec souvent plus d'une centaine de visiteurs par jour durant l'été ! Est-il bien nécessaire de préciser que c'est splendide ?

Faisable sans matériel particulier sinon celui de rando en haute-montagne, dont l'ambiance peut- être trompeuse l'été : prévoir veste même par canicule en raison du vent possible en altitude, crème solaire, chapeau, boissons.
Il faut quelquefois mettre les mains durant la dernière demi-heure. Présence de névés au printemps, et jusque mi-juillet en dehors du sentier. 
Accessible aux enfants expérimentés et encadrés (attention à la partie finale).
Difficile de se perdre, le sentier est balisé et très apparent, de plus on voit le sommet presque en permanence, mais pour la partie finale, mieux vaut suivre un groupe qui sait à peu près où passer.
Le portable passe, mais difficilement, selon les endroits (SFR).


1. L'itinéraire traditionnel part du lac des Bouillouses (2020 m) : barrage, lac, parking aménagé gratuit, point d'information, toilettes, et, surplombant le lac, un hôtel  restaurant.
L'été, la petite route d'accès est  barrée à 7h aux 2/3 du trajet environ, dans la forêt au niveau du camping. Si vous voulez aller jusqu'au parking du barrage en voiture, il faut y être avant 7 heures du mat... Le retour en automobile doit se faire en petit convoi, en suivant les navettes pour faciliter le croisement des bus.
Sinon, navettes régulières (faible coût)  à partir de la barrière. 

Compter 3h de montée (2h 30 dans certains topo-guides... 3h 30 d'après le panneau de départ...) 
6 heures au total avec les pauses. Dénivellée : 1000 m

  Vite un café, la nuit n'est pas finie (les pics Péric, grand et petit) :Le début serpente dans la forêt, longe des étangs et des tourbières (ou mouillères),  étendues herbeuses pleines d'eau :
  Les précieux cairns qui balisent le chemin ; les passants ont été généreux, vu la taille de ces deux-là !Tiens, en montagne aussi, il y a des tags ?
On ne peut guère se tromper, mais il y a deux chemins, le direct qui passe au sud, et l'autre un tout petit peu plus au nord, qui longe quatre petits lacs - qu'on pourra suivre au retour, par exemple.
Un panneau indicateur. Mais on peut aussi naviguer à vue, parce que le glacier qu'on voit au loin semble vouloir nous indiquer la direction du pic :
On quitte l'altitude des petits lacs et de la forêt pour traverser la zone des éboulis. Le Carlit est au centre, le sommet indiqué par le glacier  vertical en forme de pointe de flèche :
Après une rude montée à la fin des éboulis, nous voici devant le même glacier, après la petite cascade. Passage parfois délicat au printemps, mais neige molle en juillet. Dernier point d'eau et lieu idéal pour une pause.
Le même site vu d'un peu plus haut en se retournant vers l'est :
Vue àu sud-est sur le Tossal Colomer :
Et au sud sur le Coma dels Forats :
Allez, on attaque l'ascension finale :
On quitte l'arête pour gagner le haut du couloir glaciaire (vue arrière) :
C'est fou comme les Bouillouses paraissent petits, au loin :
Ca y est, on y est ! La solitude des cîmes (et davantage en août !) :
Vue est, les Bouillouses d'où on vient :
Vue ouest vers peut-être le Pic de Font Viva (à vérifier ...)
Vue nord-ouest vers le Lanoux (ça c'est sûr !) :

Houlà ! On est déjà redescendus si bas ? Retour par les étangs de Soubirans (sentier un peu au nord) :A titre éducatif, une démonstration de ce qu'il ne faut jamais faire, par notre volontaire :
Pas d'inquiétude, il s'est arrêté avant le pontet de neige molle !

2. Variante : le tour du Carlit - prévoir 8 à 9 heures.

 Il peut évidemment se faire dans les deux sens.
Depuis le sommet du Carlit, on distingue le départ du sentier qui descend au lac Lanoux :

3. Variante sportive

Pour randonneurs ne craignant pas les passages "aériens" et les montagnards.
Depuis le Carlit, suivre la crête au nord-est, rejoindre Porteille de la Grava par le plateau du Tossal Colomer :

Il faudra mettre les mains de temps en temps durant la première demi-heure, sur l'arête qui part du Carlit , on voit le plateau au centre de la photo :
Une vue latérale de l'arête qui va du Carlit au Sobirans, puis un petit plateau :
Puis, de Porteille de la Grava au barrage des Bouillouses, compter 3 heures.

Ou alors, depuis l'altiplano, trouver les sentes pour retomber sur le même itinéraire, les petits lacs du début, au-dessus du refuge.

C'est le canigou par son flanc sud. Durée de la randonnée : 6 à 7 heures (4 aller, 2 retour)
Pas de matériel autre que celui de randonnée d'été en haute montagne (veste car il peut faire frais par grande tramontane, casquette, lunettes, crème solaire, etc.). Inutile de prendre beaucoup d'eau, 2 sources impossibles à rater sur le trajet.

Accès :
Compter une demi-heure après Vernet-les-bains, dont une bonne partie de vraie piste...

(ATTENTION : Eté 2011 on m'a dit que la piste était maintenant fermée durant les périodes d'afluence. Le journal a annoncé la réouverture le 27 août.  A vérifier par téléphone au refuge. Dans ce cas, il faut une demi journée supplémentaire, en dormant au refuge.

Eté 2014, confirmation  : piste (mauvaise) possible sur 3km (puis barrée sauf accréditations et clé), jusqu'à un parking bien aménagé d'une trentaine de places. Après quoi reste 40 minutes de montée par un joli sentier balisé qui suit souvent un chemin de l'eau. Ces 40 mn aller plus 20 au retour s'ajoutent donc au temps indiqué pour le Canigou dans la journée...

On peut également se garer au col de Jau sans faire de piste, mais c'est un peu plus bas donc à faire au mieux en deux jours avec nuit au refuge ou en bivouac.

Juste après Vernet, on traverse Casteil, point de départ également de la montée à l'abbaye Saint-martin du Canigou, et des gorges de Cady.
On peut éventuellement le faire en deux jours en se garant au col de Jou (1125m) et en rejoignant à pied le refuge gardé (1718m)  ouvert à l'année. Plusieurs parkings plus ou moins aménagés avant et après le refuge (une vingtaine de places mais en-dehors de l'été.

Randonnée très variée car démarrant par un beau sentier verdoyant et ombragé, surplombant souvent la rivière :


Franchissement du torrent du Llipodère :

Traversée du Cady (à 1h30), à gué sur des branchages (1964m) :
Carrefour de sentiers. On quitte le GR 10 qui part à gauche, et on va à droite vers l'est. C'est indiqué : cabane Arago et le pic :

Cabane Arago (2123) 20 minutes après le carrefour de sentiers, et point d'eau (quelques mètres en amont) :

2014, surprise : à la place de la cabane y a plus que des gravats ! Chantier de reconstruction. Mais la source reste accessible.

l

Premier aperçu du Canigou qui apparaît aux randonneurs sur leur gauche, partiellement masqué par l'arrondi de l'escarpement : c'est la première arête dentelée de gauche.  En zoomant sur la photo, on peut même deviner la fameuse cheminée :

Dernier point d'eau avant le sommet... placée sur le sentier, au milieu des lacets, on croirait que c'est étudié pour ! Source plus bio que possible :
Le sentier d'éboulis monte nord-ouest vers la brèche Durier (que nous ne verrons pas, qui fut dégagée à la dynamite il y a plus d'un siècle !) et la base de la "cheminée" :
Et voilà la fameuse cheminée, impressionnante montée mais faisable sans matériel, on met juste les mains de temps en temps, surtout à la fin, dans cette espèce de gigantesque escalier de roche. Zigzaguer en suivant les quelques marques jaunes sur les rochers. A déconseiller tout de même aux enfants jeunes et aux gens sujets au vertige. Le principal risque étant les éboulis, il est conseillé de passer en groupe, et, à la descente, de veiller à ne pas faire partir de rochers...
Le grand rocher vertical, en haut à gauche de la photo, évoque de profil une tête de géant ; dans le doute on peut toujours lui adresser un salut...
Effectivement, ça monte dur :
Et volià le sommet (2784 m) ! Sauf à monter sur la croix, impossible d'aller plus haut. Je ne dévoilerai rien en révélant qu'il y a une vue magnifique :


Et une table d'orientation. Vue plongeante sur Prades à travers les nuages, une dénivellée visuelle peu courante, même dans les Alpes paraît-il. On distingue aussi le sentier de la voie classique venant du nord depuis le chalet des Cortalets :
On voit en contrebas le chalet des Cortalets (2150 m) :
La crête du Barbet au sud, à laquelle on accède versant sud par la Porteille de Valmanya (le col à droite de la photo). Et en arrière-plan, coupée par un nuage, la longue Serre del Roc Negre qui aboutit au col de la Cirère, faisant la jonction avec le GR 10 du "balcon du Canigou" :
Porteille de valmanya, Puig Sec, Roc negre puis vers l'est la longue Serre del Roc Negre :
La cheminée à la descente...  Au fond, les dernières neiges autour des gourgs de Cady, qu'on laissera au sud, tandis que le sentier ira à l'ouest :
Pour le retour, c'est la même chose, à l'envers ! Le tout début de la cheminée peut impressionner, il est donc judicieux, le cas échéant, de prévoir un itinéraire qui commence par y monter (celui qui est décrit ici, ou en venant du chalet des Cortalets par l'arête Barbet), ou la voie nord, directe depuis les Cortalets.

Variante pour le retour : depuis le Canigou, plutôt que de redescendre la cheminée, suivre le sentier nord classique. Après 50 mn, près de la fontaine de la Perdrix, on retrouve et on suit le GR 10 vers le nord-ouest en direction de Mariailles en suivant divers ravins, jusqu'au carrefour de sentiers que nous avons vu plus haut (photo) à 2043 m.
Mais cet itinéraire rajoute plus de deux heures : compter 8 à 10 heures au total...